Comme tout bon vacancier qui se respecte, il est important de laisser une place pour le repos. C’est ce qu’on a fait en ce matin du troisième jour puisque nous sommes parti sur les coups de 12h30. La journée d’hier nous avait bien assommé et nous en avions besoin.

Aujourd’hui, direction Alexanderplatz où nous avions pas pu monter dans la tour télévision la veille. Sauf que nous sommes en période de vacances et qu’une file immense se trouve juste devant l’entrée. On se pose alors des questions, « est-ce que c’est la queue pour monter directement ? Est-ce la queue pour prendre son ticket et revenir plus tard quand c’est notre tour ? Est-ce… ». Vu qu’on n’a pas mangé, on profite de la proximité avec la place qui offre un bon nombre de snacks en tout genre. Mais comme on est à Berlin et que la spécialité de la ville est la currywurst – une saucisse typiquement allemande avec du ketchup au curry – nous avons trouvé un snack appelé « currywurst express » dans la gare. J’avais déjà mangé une currywurst à Hambourg mais ce n’était qu’une simple knacky au ketchup. A Berlin, ils nous ont servi des bonnes bratwürst au curry et au ketchup qu’on a pu emporter. Pour 5€, on a le droit à une bonne currywurst et sa portion de frites. Ce n’est pas forcément plus sain qu’un mac do ou burger king mais c’est meilleur.

Après avoir mangé notre currywurst, nous nous retrouvons dans la file d’attente pour entrer dans un endroit incertain mais qui semble amener à l’endroit pour prendre nos tickets pour le haut de la tour télévision. Il nous aura fallu une heure d’attente pour pouvoir arriver aux caisses et payer 11€. Le principe est de revenir quand le numéro indiqué sur le ticket est appelé. Un système (facultatif) de SMS avec un code spécial à envoyer est mis en place pour vous prévenir 30 min avant l’heure de passage. Cela nous laisse du temps pour trainer dans les environs et de revenir tranquillement se remettre dans une nouvelle file d’attente qui mène aux ascenseurs. Une double file est en place et on voit qu’on se fait mettre minable par des gens qui grugent tout le monde, un peu comme à la cantine au lycée si vous vous rappelez. En fait, on aurait pu éviter tout cela en réservant directement sur leur site internet ! Enfin bref, on est arrivé en haut mais la nuit est quasiment tombée. Merci l’hiver. On a une belle vue panoramique de la ville et ça rend bien avec le soleil couchant.

On se retrouve en pleine nuit et toutes les attractions touristiques sont en train de fermer. Il est donc temps de faire un tour pour acheter des souvenirs et quelques vivres avant de retourner se poser un peu. En parlant de magasins, l’agencement y est très bizarre. Toutes les caisses ne sont pas concentrées à la sortie mais elles sont éparpillées partout dans le magasin. Il y a une caisse par zone d’achat. Cela montre encore une fois la confiance allemande (cf. l’absence des portiques dans les transports publics). On peut se retrouver derrière une caisse sans problème. C’est assez déroutant au début.

On termine la soirée par une sortie dans le quartier nord de Berlin qui semble être le coin à étudiants. Il s’agit du quartier Prenzlauer Berg et c’est résidentiel, les bars y sont très espacés et l’ambiance n’est pas très folle. On a croisé un bar blindé mais on a préféré se poser dans un bar un peu plus loin, plus calme. La « happy hour » du jour, parce que ça dure toute la journée, était que tous les cocktails de la carte étaient proposés à 3,90€. On est très loin des prix pratiqués à Paris. Arrive l’heure de rentrer, j’avais eu des échos lors d’une soirée comme quoi Berlin est une ville qui ne dort pas et qu’on peut prendre les transports publics toute la nuit. Cela s’avèrera vrai pour le S-Bahn mais faux pour le U-Bahn. Un peu radins sur les bords, ça nous aurait fait mal de prendre un taxi alors c’est parti pour faire 3 ou 4 dernières stations de U-Bahn à pieds. Pour rappel, Berlin fait 7 ou 8 fois la superficie de Paris, on les a bien senti les stations à pieds. Mais nous voilà enfin arrivés et prêts pour entamer une bonne nuit bien méritée.