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De l’autre côté de l’Atlantique – San Francisco | 2012-08-27 |
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L’aventure touche à notre fin et c’est dans la ville de San Francisco qu’on a décidé de se poser. Je m’y étais déjà rendu en 2007 lors de mon road trip californien familial, je connaissais déjà la ville. Mais ce fut avec plaisir que j’y suis retourné.
Une ville particulière
Après avoir transité par l’aéroport de Long Beach non loin de Los Angeles, nous arrivons enfin au San Francisco Intl. Airport (SFO) en fin d’après-midi. Le premier contact avec cette ville fut avec le BART – le système de train qui relie toutes les villes de la baie – et surtout de son prix ! Avec un prix de $8,25 pour rejoindre le centre ville, je peux vous dire que je m’en souviens. La fatigue se fait ressentir et affecte aussi pas mal mon moral mais il faut tenir bon, c’est la dernière étape avant de revenir chez moi. On rejoint le Green Tortoise pour pouvoir déposer nos affaires. Cette auberge de jeunesse colle parfaitement à l’esprit de San Francisco. Des voyageurs de partout, des activités chaque soir, des animateurs aussi hippie que leurs clients. Bref, on est bien à San Francisco. La décoration aussi est totalement tirée des années 70. Cela n’empêche pas cette auberge de jeunesse de proposer tout ce qu’il faut. Un bon lit, du bon wifi, des bonnes activités. Vous aurez même de la bière gratuite, des repas gratuits et un petit déjeuner chaque matin.
La Hippie Attitude ? Les habitants de cette ville l’ont dans le sang. Cela n’a pas que des bons côtés non plus. Vous y trouverez beaucoup de clochards et certains quartiers laissent cruellement à désirer côté sécurité. Il m’est arrivé de me sentir pas rassuré du tout en plein jour dans un quartier non loin de l’Embarcadero, donc en plein centre. Ça ne m’était pas encore arrivé jusqu’à présent. De même quand on se retrouve seul dans les alentours de Chinatown à la nuit tombée. Après, chacun est différent mais c’est le sentiment que j’ai ressenti de nouveau en retournant à San Francisco. Fort heureusement, toute la ville n’est pas comme ça et il existe de nombreux endroits où vous serez en totale sécurité. Revenons-en aux hippies, aux vrais. Bien sûr, ce ne sont pas les mêmes que dans les années 1970 mais on sent que San Francisco est une ville plus cool que le reste. C’est peut-être parce qu’on est en Californie et que les gens sont cool là-bas mais il y dégage une impression particulière et différente de l’esprit californien. On sent que cette ville est particulièrement jeune et dynamique.
Côté bouffe, j’ai eu l’occasion de manger le meilleur burger des États-Unis ! C’était chez Pearl’s Burger. Franchement, ça vaut vraiment le coup. Maintenant que je connais ce restaurant, c’est devenu une étape obligatoire à chaque fois que je vais y retourner. J’avais en tête l’idée d’un in-n-out bien gras avant de découvrir cette merveille. Ça ne paye pas de mine mais c’est extrêmement bon. Rien à voir avec les chaines de junk food ou autres petits restaurants qui vous proposent des burgers. Celui là surpasse le reste. Aux amateurs de Burger King, et je sais qu’il y en a plein, vous pouvez gentiment aller vous rhabiller.
Attractions touristiques
Impossible de ne pas se rendre du côté du Pier 39 où se trouvent les sea lions et un magnifique quartier sur pilotis. On a voulu tester la Coit Tower mais je vous le déconseille fortement. Vous allez monter dans une petite tour, ne rien voir à cause des vitres et des petites fenêtres et vous faire retirer $7 avec une petite claque en prime. Déçu de cette tour. En ce qui concerne le Golden Gate Bridge, c’était spectaculaire. Alors que toute la ville était arrosée de soleil avec un ciel bleu parfait, plus on s’avançait vers le bridge, plus on s’avançait dans le brouillard jusqu’à se retrouver à un point où on ne pouvait plus voir à 100m. De plus, comme les rayons du soleil ne nous atteignent plus et que le vent fait toujours rage, on s’est retrouvé à mettre notre manteau et une écharpe. Il m’était arrivé la même chose la première fois que j’y suis allé. J’avais un peu d’espoir avec le beau temps parce que je pensais le voir sans le fog malheureusement célèbre, ça ne voulait rien dire au final. Peut-être que ça sera mieux une prochaine fois avec un peu de chance. On a aussi fait un tour du côté des maisons victoriennes pour faire la photo clichée que tout le monde veut faire. Un peu comme la photo de la tour de Pise mais version américaine. La Lombard St. vaut aussi le détour avec sa route en zigzag.
C’est la fin
J’ai profité de cette dernière étape pour commencer à me reposer parce que ces 3 semaines furent vraiment intenses physiquement et mentalement. J’étais content de rentrer pour retrouver mes repères et ma raison de vivre. À force de voyager dans des pays aussi modernes que chez nous, j’ai fini par ne plus avoir cette impression d’être loin de chez moi. Cette impression de dépaysement. C’est donc sans regret que je quitte les États-Unis pour revenir chez moi, en France, retrouver mes proches et de prendre mon repos bien mérité. En fait, pas totalement puisque j’ai enchainé directement sur la reprise de mon travail le lendemain de mon arrivée. Les prochaines vacances, ça sera repos !