Cette fois, j’ai décidé de partir avec des amis de l’autre côté de l’Atlantique. Un bon moyen pour moi de renouveler l’expérience absolument extraordinaire que j’ai vécu il y a déjà 5 ans de là en Californie. Cependant, je m’attarderai plus sur la côte Est mais je n’oublierai pas la côte Ouest pour autant. L’itinéraire comprend une arrivée à New York City, une virée en bus à Boston, un road trip entre Salt Lake City et le Yellowstone puis, pour finir ce voyage, San Francisco. Autant dire que mes prochaines semaines risquent d’être intenses.

Départ de Paris

Paris, cette ville que j’aime tant. Ces derniers mois, ma vie a pas mal changée et j’aime de moins en moins ma propre ville. Je trouve actuellement mon bonheur en Belgique où j’ai eu l’occasion de faire plusieurs séjours formidables et ce n’est pas près de se terminer. Je quitte Paris plutôt triste. Non pas parce que je quitte la ville en tant que telle mais parce que j’ai laissé quelqu’un de très particulier sur le quai d’une gare parisienne la veille au soir. Une personne que je ne vais pas pouvoir voir pendant près d’un mois. Avec un ami, on se retrouve justement pas loin de ce fameux quai puisqu’on part en train en ce jeudi matin en direction de Londres depuis cette gare ! En effet, c’était plus économique pour nous de partir de la capitale allant accueillir les JO dans quelques jours que de partir directement de Paris. Levé à 5h du matin pour un train à 7h13, la journée s’annonce longue puisqu’on suivra la rotation de la Terre avec le décalage horaire plus tard.

La capitale so british !

Le trajet en train se passe très bien. Il est ponctuel et relativement silencieux. On était étonné du passage sous la manche tellement qu’il était rapide. A peine le temps de se rendre compte qu’on est dans le noir qu’on se retrouve déjà sur la côte anglaise. Londres St Pancras, la gare se trouvant en plein centre de Londres. C’est là que vient notre première surprise. Il y a 6 zones et l’aéroport se trouve en zone 6 évidemment. Mais on voudrait s’arrêter à une station pas très loin sur la Piccadilly Line. Le ticket aller simple pour faire St Pancras – Hyde Park coûte plus de 4£ ! Imaginez un ticket de bus aller simple qui coûte plus de 5€. Welcome to London ! Le fameux underground. On le surnomme le « tube ». En tout cas, il porte vraiment bien son nom. Ses parois sont arrondies. Moi qui fais plus d’1m80 en taille, je ne pouvais pas me tenir debout sur les extrémités de la rame. De plus, quand le train rentre dans un tunnel, il épouse parfaitement la forme du tunnel pour ne laisser presque aucun espace vide autour de lui. Son confort n’a rien à voir avec notre bon vieux métro bien de chez nous par contre.

J’en profite pour prendre mon fameux t-shirt Hardrock Café London comme bon gros touriste qui se respecte. Ils proposent même de payer en euro. Bon, avec le taux de change à leur avantage bien sûr mais j’apprécie le geste. Se trouvant dans le quartier le plus connu de cette capitale, on décide d’aller faire un tour rapidement sur le Times Square local dont on a tellement entendu parler. Eh bien, franchement, c’est tout petit ! On en fait des montagnes à la télévision sur cette place alors que ce n’est pas si extra que ça. Enfin, ce n’est que mon avis personnel. Il est déjà l’heure de rejoindre l’aéroport international d’Heathrow (LHR) pour prendre notre envol pour New York.

Arrivée à la Big Apple

Une fois à l’aéroport, on s’enregistre enfin. Pourquoi « enfin » ? Parce que chez British Airways, ils ont eu la bonne idée de ne pas proposer l’option d’enregistrement du bagage qui fonctionne. Impossible de sélectionner l’option « 1 bagage » et de finaliser l’enregistrement en ligne. On est 2 amis à voyager ensemble, les seules places proposées à l’aéroport sont la 35E et 52D, presque 20 rangées d’écart entre nous deux. Ça va qu’on va être ensemble pendant 3 semaines mais ce n’est pas terrible d’être séparé pour les 7 heures de vol avant d’arriver à destination. Le passage de la sécurité se fait tranquillement, je n’ai même pas besoin de sortir mon Canon 600D et mes objectifs de leur housse. Mon bagage à main ne sera pas chamboulé pour mon plus grand bonheur ! On prend une navette pour rejoindre la bonne porte d’embarquement tellement l’aéroport est grand. Notre avion décollera avec 1h de retard mais c’est bon, on est dedans.

Après 7h de vols et quelques films dans l’avion, on débarque tranquillement au terminal 7 où nous attend un ami fraichement débarqué d’un vol depuis Helsinki. Le passage de l’immigration s’est fait vraiment rapidement contrairement à ma première entrée sur le territoire américain. J’en étais même étonné. Tant mieux pour nous. On récupère nos bagages puis direction l’auberge de jeunesse pour y déposer nos valises. Elle se situe dans le Queens pas loin de la station Queens Plaza. Il s’agit du Q4 Hotel. Comme on est des radins et qu’on ne veut pas se manger des grosses commissions inutiles sur nos cartes bancaires, on squatte un peu le réseau wifi avant de faire notre check-in pour voir où se trouve la banque la plus proche pour y retirer quelques dollars afin de payer notre dû en espèces. On se rend compte qu’il n’y a pas grand monde dans les rues si ce n’est qu’on croise un ou deux drogués complètement à l’ouest avant de pouvoir retirer de l’argent dans une banque au croisement de la 23rd St et de la 43rd ave. L’auberge en elle-même est plutôt tranquille. Par contre, je viens de passer une nuit horrible à cause de la climatisation à fond de balle braquée sur mon lit et le bruit intempestif du subway qui passe juste à côté de nos fenêtres. J’ai réussi à régler la climatisation au petit matin.

En parlant de climatisation, ils sont fous ces américains ! Il fait entre 30 et 35°C ici donc on sent bien la chaleur extérieur mais ils mettent la climatisation à fond dans les transports et autres magasins. Cette alternance chaud/froid extrême ne m’avait pas manqué. D’ici à ce que je sois malade incessamment sous peu, ce n’est vraiment pas loin. Pour terminer notre soirée, on s’est posé dans un Irish Pub dans une petite rue en perpendiculaire de Times Square. Je regrette de ne pas avoir de photo à vous montrer pour le moment mais, promis, je sortirai mon appareil dès à présent. Times Sq. de nuit, c’est quelque chose !