--- title: Un été à Porto date: 2017-09-16 tags: ["Portugal"] --- Il est très compliqué d’allier la passion du travail, les voyages et la tenue régulière d’un blog tel que celui-ci. Nous sommes plus d’un an plus tard. J’écris ces lignes au-dessus de l’océan Atlantique dans un vol reliant Bruxelles à New York. J’ai toujours rêvé de dire ceci. Cette fois, le rêve devient réalité. Porto Revenons à notre sujet. Tout débute au printemps 2016, voyant les vacances arriver à grands pas. Une possibilité de poser quelques jours mais pas de destination en tête, si ce n’est qu’on ne voulait pas partir trop loin de la Belgique. Un séjour au soleil de préférence. En tant que nouveau Belge qui se respecte, mon choix s’est d’abord orienté vers l’Espagne et l’Italie, Naples en particulier. Tandis que la première destination était déjà bien connue de ma chère et tendre, la deuxième ne dégageait pas une très bonne image. Finalement, c’est Porto qui nous a tapé dans l’œil. Ce fut la première fois que j’empruntais la fameuse compagnie aérienne low-cost irlandaise Ryanair depuis l’aéroport de Charleroi. Mis à part le réveil très matinal autour de 2h30 et un aéroport en surcapacité, le vol s’est déroulé à merveille, comme n’importe quelle compagnie régulière. Nous sommes restés 10 jours sur place. Contrairement à ce que j’ai pu lire partout sur le web en préparant ce voyage, on ne s’est pas ennuyés ! Il faut savoir que Porto même n’est pas très grand. Mais ce serait dommage de passer à côté de la vallée du Douro et des villes côtières accessibles via un train de banlieue. Question chaleur, c’est du lourd. Certes pas autant que le Sud du pays mais de quoi bien recharger les batteries de soleil. Même si vous n’aimez pas consommer du Porto, le processus de fabrication et son histoire valent le détour. Nous avons visité les caves de Ferreira et de Graham’s. La première avait l’avantage d’avoir un guide vraiment passionnant et drôle, la deuxième une dégustation de luxe. La vallée du Douro en péniche vaut le détour. Attention aux virages, il faut avoir un estomac sacrément bien accroché. Douro Nous logions en plein centre de Porto, non loin de la gare centrale et d’une grand-place surplombée de son clocher. Quel plaisir que de prendre son café le matin sur la terrasse de l’hotel en admirant cette grande horloge tout en profitant des rayons du soleil. Nous avons rencontré beaucoup de francophones. Nombreux sont les Français d’origine portugaise qui passent leurs vacances ici et on comprend pourquoi ! Côté nourriture, nous étions en bord de mer, en banlieue sud de Porto. Ils proposaient de nombreux plats avec « 1/2 » ou « 1 » à côté de l’intitulé. On en a déduit que c’étaient des demi-portions et des portions complètes. Il se faisait tard dans l’après-midi et on voulait manger léger, option demi-portion. Puis on voit arriver une casserole qui s’apparentait au plat de madame. On attend, on attend, puis rien. On pense donc qu’ils ont oublié ma part et qu’on allait manger à deux dans la casserole. Surtout qu’elle était assez copieuse. À peine le temps de terminer cette réflexion qu’arrive une assiette de riz, une assiette de frites et deux steaks. Juste wow. C’est ça la demi-portion ? J’imagine pas la portion complète ! Tout ça pour 20 euros. On s’est pété le bide à s’en rendre malades pour trois fois rien. Pour conclure, nous gardons une très bonne image de Porto, de ses alentours, de l’accueil chaleureux des Portugais, à la hauteur du climat. C’est malheureux de voir que la communauté portugaise expatriée souffre de tant de clichés quand on revient d’un voyage comme celui-ci. Un bon plan pour des vacances au soleil, pas chères, intéressantes et extraordinaires ! [Porto (07-2016)](https://www.flickr.com/photos/riouj/albums/72157672424559135)