--- title: Une tournée américaine – Miami date: 2017-09-19 tags: ["États-Unis"] --- Après une journée entière dans un Amtrak, l’équivalent d’un TER qui ressemble à un avion dans le sens où on check-in ses bagages et on vient les récupérer sur un tapis à destination, j’arrive à Miami. L’occasion de croiser la route d’un jeune Nantais entraîneur de l’équipe de football féminine en recherche d’un poste aux États-Unis. C’est toujours à des moments et des endroits improbables qu’on réalise ce genre de rencontre. Nos chemins se séparent au moment de prendre un taxi. Arrivé à l’aéroport, je récupère la voiture de location, me rends à l’hôtel. La routine. J’ai décidé d’y aller crescendo avec les hôtels. Auberge de jeunesse pour Detroit, motel pour Orlando puis hôtel presque de luxe pour Miami. Mine de rien, voir un lit qui fait ta taille en largeur alors que ça fait près de deux semaines que t’as quitté le tien, ben ça fait grave plaisir. À Orlando déjà, on commençait à entendre de l’espagnol. C’est en arrivant à Miami que je me suis rendu compte qu’on parlait avant tout espagnol plutôt qu’anglais. Certaines personnes ne parlent même pas anglais. Il y a une masse de restaurants cubains avec une cuisine excellente. Rien à voir avec l’image de la malbouffe américaine dégoulinant de graisse. L’hôtel proposait un petit-déjeuner classique mais payant, $10. À ce prix, je préfère manger local et aller dans une chaîne américaine de breakfast style Denny’s et IHOP. Au moins, ça fait une sortie matinale. # Everglades Everglades Première destination, les Everglades. Avant le départ, j’avais réservé un tour semi-privé d’une heure dans le but de partager l’expérience avec des gens mais pas en mode gros touriste. La veille, je reçois un e-mail m’indiquant que le niveau d’eau du parc naturel ne permettait plus de faire le tour réservé. Faire tant de kilomètres pour une annulation, pas question. Après quelques échanges, ils me proposent un tour de 30 minutes à un autre endroit de départ. Je n’ai pas d’autre choix que d’accepter. Ce n’est pas idéal mais c’est toujours mieux que de rentrer bredouille. Après une heure de route, j’arrive au point de rendez-vous. On commence à voir des aéroglisseurs comme dans les Experts. Puis on monte dessus. Le tour commence. L’aéroglisseur accélère et c’est parti pour les sensations. C’est impressionnant ! Le guide était vraiment sympa et passionnant. Petite anecdote le concernant, au moment de faire le tour des nationalités, j’indique que je suis belge. « Ah, j’ai acheté un 22 long rifle là-bas, c’est de la bonne qualité ». Ah ok, c’est donc ça pour toi l’image de la Belgique. Mis à part ça, je n’avais plus de cash sur moi mais je lui aurai donné volontiers quelques dollars de plus parce que sa présentation était de qualité. 30 minutes c’est court, trop court pour voir des alligators. On a dû se contenter d’un spécimen en captivité à la fin. Mais ça en valait la peine. # Miami Beach Miami Beach Deuxième destination, Miami Beach et sa célèbre Ocean Drive. C’est la première destination que m’a conseillée le taximan à mon arrivée. Comment aller à Miami et ne pas faire y faire un détour ? Ce serait une grave erreur. Concernant Ocean Drive, j’avais à l’esprit une rue flamboyante comme dans les clips avec des voitures de luxe, de la musique, du claquant quoi. J’arrive, je roule dessus, je me gare. Je continue à pied et y découvre une rue qui fait entre un et deux kilomètres à tout casser, avec trois feux, des kékés en Lamborghini qui accélèrent quand le feu passe au vert, musique à fond. Donc oui, ça claque, mais non c’est pas si impressionnant que ça en vrai. Les États-Unis m’ont habitué aux choses plus grandes. On y trouve un mini-parc parsemé de palmiers. Aucun vis-à-vis avec la mer. Une dune de sable sépare l’océan de la rue. Le seul intérêt est toute la ribambelle d’hôtels de luxe en bord de plage un peu plus haut dans la rue avec accès direct à la mer, mais ça ne doit pas être donné. # Hard Rock Stadium Pour clôturer le voyage, je me suis rendu au dernier match contre la Juventus au Hard Rock Stadium, un stade flambant neuf au milieu de nulle part. Avec parking digne d’un parc d’attractions. Un superbe stade bien plus ressemblant à ce qu’on trouve chez nous. Ils ont mis le paquet. Flo-Rida en DJ set à la mi-temps, des feux d’artifice, etc. PSG ? Les Américains ne connaissent pas trop. J’étais en tribune supporters du PSG, il y avait plus de maillots de la Juventus que de notre équipe. On a eu l’avantage de voir tout le monde jouer. C’était un match d’exhibition, à l’image de la tournée d’été. Mais peu importe, j’étais aux États-Unis et ça, ça n’a pas de prix (enfin si mais chuuut). Une bonne nuit de repos, une journée lecture au bord de la piscine puis direction l’aéroport pour retrouver ma chère et tendre qui vient tout juste de rentrer à la maison. Home sweet home. Que c’est bon de retrouver son chez-soi. [Miami (07-2017)](https://www.flickr.com/photos/riouj/albums/72157686503323014)