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title: La East Coast Sicilienne – Jour 3
date: 2012-03-23
tags: ["Italie"]
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En cette troisième et dernière journée, le programme était de la commencer par
une petite balade pour voir Ortigia de jour puis d’enchaîner sur la **visite du
parc romain de Siracusa**. Il se compose d’un amphithéâtre qui est
malheureusement en pleine rénovation donc ça gâche un peu la vue mais on peut
observer toute la ville depuis le haut de ce monument. En haut se trouvent des
cavités dans la roche qui permet de profiter d’un coin d’ombre et de la
magnifique vue. On se retrouve au milieu d’un groupe de lycéens (italiens)
encore une fois, à croire qu’on les attire. Arrive une énorme grotte qui
résonne. On y arrive via un petit chemin entouré par des arbres si bien qu’on
pensait que le bruit de la grotte était des effets sonores de jungle rajoutés
dans le décor. Mais non, il s’agissait bien de la horde de lycéens qui hurlait
dans cette grotte. Dès que nous nous sommes approchés dans la grotte, tout le
monde s’est arrêté de hurler. C’est donc dans le noir total qu’on s’est
aventuré. Ça fait du bien quand on est depuis 2 jours en plein soleil toute la
journée.
# De retour à Catania
La fin du voyage approche et nous avons un avion à prendre le soir même à
Catania donc on décide de profiter de cette ville le dernier après-midi avant
de revenir. Catania est une grosse ville. C’est le retour au bruit, au monde,
au nombre gigantesque de bâtiments qui s’enchainent les uns à côté des autres.
Cela nous remet un pied dans le bain de ce qu’on avait quitté quelques jours
auparavant. À la différence près que l’**Etna** ne se trouve pas très loin et
embellit significativement la ville. On arrive en car à côté de la station
centrale. À priori, pas grand chose à voir de ce côté là. L’heure a pas mal
tournée depuis le départ de Siracusa et on commence à avoir faim. On trouve un
petit restaurant où j’ai pu manger des **penne al pesto** ou encore des **pâtes
à la carbonara**. En sortant du restaurant, le gérant nous a **mis en garde
pour les appareils photos** qu’on portait sur nous. Si on ne les utilisait pas,
il fallait mieux les ranger. Ambiance. Mis à part ça, on trouve quand même de
jolis monuments et toujours ce style unique. C’est un peu plus riche que ce
qu’on a pu voir jusqu’à présent mais ça va de paire avec la taille de la ville.
On ne peut pas tout avoir. On termine la journée à Catania dans un parc qui
offrait une magnifique vue sur l’Etna.
Tout au long de ce voyage, on a pu remarquer que **les italiens portaient des
doudounes alors qu’il devait faire entre 25 et 30°C**. Seuls les touristes
étaient en T-shirt. De ce fait, on se faisait facilement repérer. Alors, en
plus, si on parlait français entre nous, c’était fini. Ce qui nous a valu deux
visites de sénégalais qui voulaient nous refourguer des babioles. À Catania,
alors qu’on était à la gare centrale pour prendre un bus et revenir à
l’aéroport pour attendre notre vol retour, un sénégalais nous a repéré et a
commencé à nous parler en français et à sortir ses produits. Connaissant la
supercherie et énervés parce qu’on n’a pas envie de perdre notre temps avec ça,
on lui répond un peu sèchement « Non merci » avant même de dire bonjour. Il l’a
très mal pris et a commencé à chercher les emmerdes. Pour calmer le jeu, j’ai
voulu m’intéresser à ce qu’il proposait. Déjà, il a rangé tout de suite ce
qu’il voulait vendre et nous a sorti un vieux prétexte de soirée reggae.
Sérieusement, a-t-on des têtes à écouter du reggae ? Il a laissé tomber et nous
a laissé tranquille. Résultat, on a quand même perdu notre temps. Il faut bien
savoir qu’on n’est pas là pour ça sinon on les accueillerait mieux… au lieu de
commencer à nous agresser. **Bref**.
# Le vol retour à Paris
Ce moment mérite un paragraphe à lui tout seul. En effet, on arrive à
l’aéroport. Jusque là, rien d’anormal. Tout le monde se place dans la file
d’attente et on commence à embarquer. Déjà, je reçois une carte d’embarquement
mal déchirée et qui me sucre les 3/4 de mon nom de famille. Mes amis en
rigolent et me disent que je ne passerai pas. Je suis de nature plutôt
sérieuse, surtout quand ça concerne l’aviation, alors je commence à avoir un
peu peur même si ce n’est rien du tout. Les membres de l’équipage vérifient les
cartes d’embarquement de tous les passagers une dernière fois dès qu’on a le
pied dans l’avion. Et là, l’hôtesse de l’air qui me contrôle me dit mot pour
mot « _**Mais c’est pas une carte d’embarquement ça**_ ». Décomposition. Bien
sûr, éclats de rire de mes camarades. L’hôtesse m’explique avec un grand
sourire que c’était une blague. Elle était pas mal celle là.
On se place dans l’avion comme à l’aller. De toute façon, ça sera un vol de
nuit donc ça n’a pas trop d’importance puisqu’on ne pourra pas profiter du
paysage. Tout le monde est placé. On tourne notre tête et **on tombe sur le
groupe de collégiens qu’on a croisé à Noto la veille** ! Comme le monde est
petit. Par contre, ce sont des collégiens particulièrement agités. Ça s’annonce
bien, on va passer 2h30 en leur compagnie. Pendant la démonstration des
consignes de sécurités, ils chambraient le steward qui le prenait plutôt bien.
Jusqu’au moment où quelqu’un a pris une photo avec flash de la démonstration.
En fait, il s’agissait d’une classe d’Henry IV à Paris. Le genre de collégiens
huppés si vous voyez ce que je veux dire. C’est marrant la façon dont ils
dépensent leur argent dans tous les produits proposés à bord qui coûtent une
fortune alors qu’on vole en compagnie low cost (easyJet). C’est
l’**anniversaire d’un des élèves**, il a eu le droit à un joyeux anniversaire
du commandant de bord et une horde d’applaudissements. C’est la grosse
ambiance, ou plutôt le gros bordel. Tout le monde se lève, s’assied, se
déplace. C’est donc ici, à la sortie de l’avion à Roissy CDG Terminal 2B que
**se termine notre périple en Sicile**.
Je vous laisse admirer [le parcours
effectué](https://maps.google.com/maps/ms?msid=207615829050935609449.0004bbe7a19d0c3227d03&msa=0)
et n’oubliez pas [mon
flickr](https://www.flickr.com/photos/riouj/sets/72157629270149952/) pour
admirer les photos !